Toute la création est fiction et illusion.
Pessoa
Toute l'écriture est de la cochonnerie.Artaud
le mOt et la f laque
(retour tonique au quinquina)
le mot le poète le prend
dans tous les sens le tourne le retourne
aGitEr avant de rEsservir
le prend le tourne le retourne
le détourne
le mot le tRoUbLe
[lui qui se la poète on dirait
nous qui attend la boue patauger dedans
-perd rien pour attendre ? ]
-perd rien pour attendre ? ]
tant et tant sur papier vélin
que pour finir décidément non
ça ne rend pas
rend pas l'eau
-ce ciel brouillé nous dedans pieds sur terre-
rend pas non plus la terre
-ne dégueule pas ce bistre grumeleux
le poète
[rien de concret
-rend pas le mot flaque pour la chose qu'elle est]
de l'eau fait une demi-comparaison
de la boue le bout d'une métaphore
et le temps reste autour de nous comme des flaques de couleur
les mots comme le ciel
infini
mais tout entier soudain dans la flaque brève
du mot ne fait pas flaque mais leurre
un reflet
le lieu commun de l'illusion
[rien plus profond inexploré qu'un lieu commun]
le mot le poète le rend
à l'intenable immobilité
À
l'éphémère infini
À
l'éphémère infini
à ce fragment
qui englobe l'improbable tout
duquel il tient
duquel il tient
[la partie au tout se confond
qui se départit de son nom]
lAqUeunMoTuneFlAqUeunMoTuneFlAqUeunMoTuneFlAqUeunMoTuneFlAqUeunMoTun
qui se départit de son nom]
lAqUeunMoTuneFlAqUeunMoTuneFlAqUeunMoTuneFlAqUeunMoTuneFlAqUeunMoTun
À suiVre...
Les mots se suicident-ils ?
RépondreSupprimerC'est en tout cas une hypothèse intéressante.
RépondreSupprimerJe mène l'enquête, je vous tiens au courant.
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