pourQuoi oN n’ApPellE Pas [glis] La fLaQuE en hiver (2)
VOLUME 1
1. nommer la flaque suivant la manière de glisser dessus ?
et les adjectifs alors ? les compléments et les adverbes, ça sert à quoi ?
2. à rien ou presque : la flaque on la qualifie peu, à peine un complément de-ci de-là pour dire -huile ou eau- de quelle trempe elle est ; question adverbes, que tchi.
3. la preuve par quatre :
Des ombres vont, glissant parmi les flaques d'eau.
Spleen, Jules Laforgue
Près d'une ornière, au bord d'une flaque de pluie,
Un crapaud regardait le ciel, bête éblouie ...
La Légende des siècles -Le crapaud, Victor Hugo
J'ai trouvé Dieu dans les flaques d'eau [...]
Ressusciter, Christian Bobin
[...] les perturbations se propagent comme des ronds dans une flaque où l'on a jeté une pierre.
À l'est d'Éden, John Steinbeck
4. nommer la flaque ? un double mouvement contradictoire un peu : a. la distinguer pour b. constater qu’elle n’a d’existence que dans le contexte dont on l’a tirée.
VOLUME 2
l'Ami Voyage, le graveur de la rue Bancasse, la dame de la rue Bancasse, la boucherie St-Didier, l'heure de la rue Bancasse : 8h45, tous les vélos oranges, la vitrine de l'Ami Voyage, le plat du jour de l'Ami Voyage et puis pourquoi pas un vers de Rimbaud, le dernier vers d'Edgar Poe
RépondreSupprimer___
Famille maudite.
Au fond de cet œil d’eau sans borne — à quelle boue !
La flaque lieu possible de l'eau claire (pure) ET de la boue ?
RépondreSupprimerEt qu'en est-il du verbe "flaquer" ?
RépondreSupprimerPermettez-moi d'ajouter à ce florilège flac-flac :
RépondreSupprimerDes journées entières dans les flasques,
même pas mouillé.
M. Duras
Les dessous des flaques de Freud,
je vous dis pas.
M. Onfray
A flaque, flaque et demie.
Anonyme
La flaque aide à la culbute,
et la culbute s'y noie.
Moi
Bien à vous
Philippe Chauché
@ Cédric : il y a été fait allusion dans le billet n° 12 pour rappeler qu'en argot "flaquer" veut dire "déféquer", mais nous y reviendrons vraisemblablement, un matérialisme conséquent exige un retour régulier au fondement, à la matière.
RépondreSupprimerOui surtout que ça n'est pas la seule signification du verbe "flaquer".
SupprimerVoir ici : http://www.cnrtl.fr/definition/flaquer
Aurez-vous un jour fait le tour de la flaque ? (mais j'arrête avec mes questions, pas envie que vous me flaquiez un verre d'eau au visage pour me faire payer mon effronterie lourdaude...)
Vous me rappelez fort à propos un sens un jour entrevu dans le dictionnaire ou ailleurs et puis oublié, plutôt que de vous le flaquer au visage, je vous offre un verre virtuel, merci Cédric et belle soirée.
SupprimerJe l'accepte avec plaisir (plaisir non virtuel).
Supprimer@ Philippe Chauché
RépondreSupprimerAh ! Non ! C'est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire... oh ! Dieu ! ... bien des choses en somme...
En variant le ton, —par exemple et en vrac :
Agressif : « moi, monsieur, verrue, nÆvus ou flaque,
Il faudrait sur le champ que je me l'amputasse ! »
Prévenant : « mais elle doit tremper vos Pataugas :
Pour marcher, faites-vous fabriquer des échasses ! »
Lexical : « c'est un flic ! ... c'est un flac !... c'est un flop !
Une onomatopée ... un semblant d'apocope ! »
Curieux : « de quoi sert cette oblongue mélasse ?
De baignoire, monsieur, ou de bassin fadasse ? »
Attendri : « aimez-vous à ce point le confus
Que paternellement vous vous préoccupâtes
De tendre ce bavoir à la moindre hyperbate ? »
Truculent : « ça, monsieur, lorsque vous vous baignez,
L'eau troublée par la boue vous souille-t-elle le cul
Sans qu'un voisin ne crie "fermez le robinet" ? »
Prévenant : « vous mettre flaque en tête au final
Risque de faire de vous un lourd hydrocéphale ! »
Tendre : « faites-lui faire un petit parasol
De peur que sa couleur au soleil ne se fane ! »
Pédant : « l'animal seul, monsieur, qu'Aristophane
Appelle hippocampelephantocaméleau
Dut avoir sous le ciel tant de boue sous tant d'eau ! »
Cavalier : « quoi, l'ami, ce flasque est à la mode ?
Pour dépotoir, monsieur, c'est vraiment très commode ! »
Péjoratif : « un courant d'air, lac minuscule,
plisse ton pauvre ciel et te rend ridicule ! »
Dramatique : « c'est la Mer Rouge au soleil couchant ! »
Ironique : « pour un parfumeur, ah quel argument ! »
Lyrique : « est-ce une conque, êtes-vous un triton ? »
Naïf : « cette Atlantide, quand la visite-t-on ? »
Respectueux : « souffrez, monsieur, qu'on vous salue,
C'est là ce qui s'appelle avoir flaque sur rue ! »
Campagnard : « hé, ardé ! C'est-y une mer ? Nanain !
C'est queuqu'morve géante ou ben queuqu'marais nain ! »
Militaire : « mouillez donc votre petit bateau ! »
Pratique : « vous voulez vous jeter à l'eau ?
Assurément, monsieur, ce sera le gros lot ! »
Enfin parodiant Pyrame en un sanglot :
« Le voilà donc la flaque qui du trait de son maître
A détruit l'incisif ! Il en pleure, le traître ! »
—Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit
Si, etc.
Bien à vous...
deux pieds manquaient, c'est peu de choses mais l'équilibre...
Supprimer@ Philippe Chauché
Ah ! Non ! C'est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire... oh ! Dieu ! ... bien des choses en somme...
En variant le ton, —par exemple et en vrac :
Agressif : « moi, monsieur, verrue, nÆvus ou flaque,
Il faudrait sur le champ que je me l'amputasse ! »
Prévenant : « mais elle doit tremper vos Pataugas :
Pour marcher, faites-vous fabriquer des échasses ! »
Lexical : « c'est un flic ! ... c'est un flac !... c'est un flop !
Une onomatopée ... un semblant d'apocope ! »
Curieux : « de quoi sert cette oblongue mélasse ?
De baignoire, monsieur, ou de bassin fadasse ? »
Attendri : « aimez-vous à ce point le confus
Que paternellement vous vous préoccupâtes
De tendre ce bavoir à la moindre hyperbate ? »
Truculent : « ça, monsieur, lorsque vous vous baignez,
L'eau troublée par la boue vous souille-t-elle le cul
Sans qu'un voisin ne crie "fermez le robinet" ? »
Prévenant : « vous mettre flaque en tête au final
Risque de faire de vous un lourd hydrocéphale ! »
Tendre : « faites-lui faire un petit parasol
De peur que sa couleur au soleil ne se fane ! »
Pédant : « l'animal seul, monsieur, qu'Aristophane
Appelle hippocampelephantocaméleau
Dut avoir sous le ciel tant de boue sous tant d'eau ! »
Cavalier : « quoi, l'ami, ce flasque est à la mode ?
Pour dépotoir, monsieur, c'est vraiment très commode ! »
Péjoratif : « un courant d'air, lac minuscule,
plisse ton pauvre ciel et te rend ridicule ! »
Dramatique : « c'est la Mer Rouge au soleil couchant ! »
Ironique : « pour un parfumeur, ah quel argument ! »
Lyrique : « est-ce une conque, êtes-vous un triton ? »
Naïf : « cette Atlantide, quand la visite-t-on ? »
Respectueux : « souffrez, monsieur, qu'on vous salue,
C'est là ce qui s'appelle avoir flaque sur rue ! »
Campagnard : « hé, ardé ! C'est-y une mer ? Nanain !
C'est queuqu'morve géante ou ben queuqu'marais nain ! »
Militaire : « mouillez donc votre petit bateau ! »
Pratique : « vous voulez, c'est vrai, vous jeter à l'eau ?
Assurément, monsieur, ce sera le gros lot ! »
Enfin parodiant Pyrame en un sanglot :
« Le voilà donc la flaque qui du trait de son maître
A détruit l'incisif ! Il en pleure, le traître ! »
—Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit
Si, etc.
Bien à vous...
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